Grève des taxis : une réunion prévue en janvier, une partie de Marseille bloquée toute la matinée
Les taxis marseillais, en grève aujourd’hui, ont manifesté leur forte opposition à une réforme du transport sanitaire imposant le covoiturage, adoptée via un article de la loi de financement de la sécurité sociale. Plus de 300 professionnels du transport se sont rassemblés devant la préfecture à 12h30, après avoir mené une opération escargot.
Cette mobilisation trouve son origine dans une obligation imposée aux transporteurs sanitaires de fournir des services de transport partagé. Pour les syndicats, cette mesure contraint les taxis à proposer du covoiturage pour les patients, ce qui risque de rallonger les délais de transport et de détériorer le confort des personnes déjà fragiles.
L’impact de cette mobilisation a été remarquable sur le trafic marseillais. Dès 10 heures, les autoroutes A7, A50 et A51 ont été sérieusement perturbées par l’opération escargot. La situation s’est aggravée avec l’arrivée des taxis aux abords de la préfecture, entraînant la paralysie du Vieux-Port, où des fumigènes orange ont été allumés en signe de protestation.
Cette grève s’inscrit dans un mouvement national, avec des actions similaires à Paris, Toulouse et Lille. Les témoignages et les images relayés par France 3 Provence-Alpes témoignent de l’ampleur de la mobilisation et de la détermination des chauffeurs de taxi à faire valoir leurs revendications.
Cette grève marseillaise met en exergue la nécessité d’une réévaluation de la réforme en question. Les professionnels du taxi, acteurs incontournables du transport sanitaire, appellent les décideurs politiques à prendre conscience des conséquences pratiques de telles mesures sur les patients.
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